Le voici le voilà le tant attendu dernier pays ! Bon il faut que je vous explique pourquoi on avait hâte d'y être. Enfin hâte et en même temps un peau anxieux car on ne savait pas du tout à quoi s'attendre.

Oui je sais je sais je laisse du suspens … Alors pourquoi tout ce tintouin autour de Djibouti et surtout comme beaucoup nous l'ont demandés : mais pourquoi djibouti ? Ou même des fois : djibouquoi ? Il s'avère que Claudine : la tante de Gilles y a vécu en cumulé six années entre 1990 et 2000 (si je dis pas de bêtises ). Elle a fait du volontariat dans un village du nom d'Ali Sabieh, elle a été professeure au foyer social, puis ensuite directrice de l'école de la mission catholique. Elle s'est fait une amie djiboutienne :Willow, qui est venu en France quelques fois et a entre autre vu mon Gillou quand il était tout petit petit petit petit. Du coup vu qu'on faisait le tour du monde, ça me semblait logique de s'arrêter dire bonjour à Willow (les gens un peu observateurs me diront que djibouti n'est pas vraiment sur la route entre la France et la Nouvelle Zélande … effectivement.) Avant d'arriver Claudine nous avait dit de nous occuper de rien, sur place on pourra être logés par des amis, ou à la mission. Ca tombe bien, sachant qu'on allait être avec une djiboutienne on a lu aucun guide, on s'est dits qu'on allait voir où Claudine a vécu, rencontrer la famille de Willow. Pas d'attente juste découvrir le pays par les yeaux de la persone qui le vit. Et c'est pour ça qu'on avait hâte.


Allez petit récap géo/politique pour les cancres : la république de Djibouti est un (tout) petit état à l'est de l’Afrique ( dans la corne de l'afrique). Il est entouré de l'ethiopie, de l'erythrée et de la somalie, il se forme autour du golfe d'Aden donc il a un port, et en face de lui il y a le Yemen. Oui (lucie je t'entends déjà soupirer), les pays autour ne sont pas tellement tellement stables... Nous arrivons en plein « hiver » djiboutien : je précise donc qu'il fait entre 30 et 25 degrés. Après à peu près 5 minutes sur le sol Djiboutien vers 13h : Gilles se meurt ! Il faut savoir que l'éte les températures oscillent autour de 50 degrés. Ah oui, le français y est une langue officielle, donc la plupart des djiboutiens le parlent : pratique pour nous. Sinon deux autres langues sont parlées : le somali et l'afar.


Notre arrivée sur le sol Djiboutien se fait en grande pompe : un des cousins de Willow, Harbi, nous accueuille. Puis on retrouve Willow à l'extérieur (Harbi est militaire il a pu nous attendre à l'immigration) , et là : surprise ! Claudine est là. Elle est venue de France pour voyager un bout avec nous. La fatigue, et l'émotion font que les larmes me montent aux yeux. Gillou lui se moque de moi : trop sensible qu'il dit.


Arrivés à Djibouti ville dans l'appartement d'Harbi : Claudine et willow nous briefent sur le programme. On doit récupérer un pick up de location le soir même et partir sur Ali Sabieh (souvenez vous la ville où a vécu Claudine mais aussi la ville d'enfance de Willow!) qui sera notre camp de base. La bas on est attendus chez pas mal de gens pour manger. Cette explication nous permet de comprendre un chose assez importante et qui rythmera nos voyage : l'hospitalité. En effet Claudine était directrice à Ali sabieh, est très connue la bas, ainsi que Willow. Du coup pas mal de gens qui ont connus Claudine ont envie de nous rencontrer et de nous recevoir. Claudine est considérée comme Ali Sabienne !


Allez il est temps de récupérer le pick up, on y va en voiture et on découvre la conduite à Djibouti. Délices des délices : les voitures se partagent la route à parfois 6 de front sur une une voie et demi (je vous jure véridique), avec des chèvres, et des piétons. Les ronds points sont parfois priorité à droite, parfois en cedez le passage, les gens respectent les feux que quand y a des policiers à l'intersection et pareil pour la ceinture. Après 20 min de conduite et autant de fois où j'ai vu ma vie défiler devant mes yeux nous arrivons à la location. Il est 18h, la voiture vient d'arriver , elle devait être prête dans l'aprem. Deux des pneus sont des galettes, et le gars nous dit que les vrais pneus seront réparés demain. Et oui nouvelle découverte : le rythme à djibouti. Nous sommes bien trop pressés et carrés selon eux... Pendant que Claudine discute et essaye de régler le problème moi je m'endors. Oui cela a beaucoup fait rire claudine ce soir là, partout où on me posait je dormais. Et même en voiture : en même temps quand tu dors tu ne vois pas les dangers de morts imminents. Bon, étant endormi à 90 % du temps j'ai pas tout suivi mais on fini par prendre la voiture pour faire des courses en villes. Rapidement on réalise que la direction fait un drôle de bruit. Sachant que Claudine a prévu qu'on fasse de la piste ça semble compliqué. Au final, on dreportera la prise de la voiture au samedi, mais on partira sur Ali sabieh le vendredi quand même, et oui des gens nous attendent que voulez vous .